L'équilibre, une affaire de déséquilibre

Nous avons peur du déséquilibre. Nous craignons de tomber du côté qui nous fera souffrir davantage, qui nous fera mourrir.

Ainsi dans la plupart des situations, nous jugeons le contexte dans lequel nous sommes pour savoir comment ne pas se faire plus de mal que nous en avons déjà. Nous nous raccrochons donc à ce que nous connaissons, à ce que nous maitrisons. Nous avons peur de l'inconnu et de la part de souffrance qu'elle pourrait nous amener. Nous ne souhaitons tout simplement ne pas tomber.

Nous avons donc du mal à accepter le déséquilibre. 

Pourtant, comme le dit Inès Mezni, une amie professeur de yoga :

C'est en expérimentant de nombreuses situations de déséquilibre que nous trouvons notre équilibre.

Le déséquilibre comporte un aspect de progression pour trouver sur le long terme notre paix intérieure, notre équilibre. Examinons cela de plus prêt.

 

Le moulage émotionnel de l'enfance

Nous naissons dans un contexte familial et social précis. Sans possibilité de quitter notre foyer de naissance ou notre communauté étant petit et dépourvu d'indépendance, nous devons nous adapter aux circonstances que la vie nous met en face. Nous souffrons de force. Nous n'avons pas le moyens psychologiques de déjouer toutes les manipulations que nous subissons de la part du monde extérieur pendant l'enfance. La force de la vie nous malmène, en même temps qu'elle nous soutient, afin que nous faisons le plein de charges émotives désagréables qui serviront de quataliseur, de motivation à se transformer, pour le restant de notre vie.

 

La compréhension de qui nous sommes

Après l'enfance et l'adolescence, arrive une période où nous cherchons à nous reconnecter avec notre vrai être. Notre moi pur. Celui qui existe au fond de nous mais que nous ne souhaitions pas voir. Pas voir, pour ne pas qu'il s'exprime et qu'il dérange les autres. En effet, lorsque nous étions plus petit cet aspect de nous à été jugé par notre entourage comme mauvais et nous avons souffère lorsque nous l'exprimions auprès des autres. Pour éviter la souffrance, nous avons donc décidé de mettre cette partie de nous-même de côté, de la cacher aux yeux des autres. Nous avons donc commencé à refouler cette partie de nous même. Désormais nous ne sommes plus nous-même. Nous sommes nous-même moins certaines partie refoulées.

 

 

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